
Sami BROCQ se passionne pour la photographie lors d’un voyage en Guyane. C’est là, face à l’immensité de la forêt, qu’il apprend pour la première fois à se servir d’un appareil manuel. L’expérience est un choc visuel et sensoriel : il y trouve une nouvelle manière de regarder le monde.
De retour à Paris, il se plonge dans la photographie de rue, notamment à travers la couverture de nombreuses manifestations, l’image devient alors un moyen d’expression engagé.
En juin 2023, il participe à une première exposition collective au centre culturel Ruth Bader Ginsburg (Paris 1er), consacrée aux mobilisations contre la réforme des retraites. Porté par cet élan, il explore par la suite d’autres univers : reportages d’événements privés, portraits de famille, laboratoire argentique…
En 2024, à l’occasion d’une exposition personnelle au club de jazz Le Caveau des Oubliettes, il revisite sa série sur la Guyane en expérimentant le cyanotype, un procédé ancien qui lui permet d’évoquer la mémoire coloniale de ce territoire. De cette exploration naît la série Vivre libre ou mourir.
Aujourd’hui, son travail s’articule autour du projet Les Nouveaux Paysans, qui documente le retour à la terre des citadins, interrogeant plus largement notre rapport au vivant et aux transformations du monde contemporain.